Le sujet revient dans l’actualité après l’impressionnant choc subit par le jeune joueur de Clermont Samuel Ezeala dimanche 7 février, sur le terrain du Racing 92, dans un match du Top 14. A Limoges, des consultations spécialisées ont déjà été mises en place.
L’image a choqué tous les amateurs de sports. Un jeune rygbyman de 18 ans KO après avoir percuté un autre joueur.
C’était dimanche, lors du match de Top 14 Racing / Clermont.
Après un plaquage tête en avant sur le joueur du Racing Virimi Vakatawa, Samuel Ezeala a été caché par des draps blancs sur le terrain pendant que les secouristes s'affairaient à son chevet. La scène a duré une dizaine de minutes.
Évacué sur civière, il a fini par reprendre connaissance. Aujourd’hui, il va mieux, mais l’image reste gravée dans les esprits.
Situation extrême
Cette situation extrême, devant les caméras de télévision, reflète une réalité moins médiatique que l’on retrouve sur la plupart des terrains, tous les week-ends, dans toute la France.
Les traumatismes crâniens sont réguliers, et il ne faut pas les prendre à la légère. Pourtant, ils passent souvent inaperçus.
Prise en charge précoce
A Limoges, le CHU organise des consultations spécialisées, dédiées aux traumatismes crâniens légers et aux commotions cérébrales des sportifs.
Il s’agit de repérer et prendre en charge au plus tôt les joueurs. Car s’ils ne font pas forcément penser à un traumatisme crânien, les symptômes sont bien réels.
Un ébranlement soudain du cerveau peut avoir des conséquences familiales ou professionnelles : trouble de la mémoire ou de l’équilibre, irritabilité, anxiété…
Pour intervenir, il faut pouvoir identifier la cause du problème ; il est difficile de se souvenir qu’on s’est cogné la tête lors d’un match quand on consulte 6 mois après.
Reportage
Voici le reportage que nous avions réalisé en 2016.
Le CHU de Limoges était alors l’un des premiers à lancer ces consultations spécialisées.
Elles ont toujours lieu le mercredi au service de neurochirurgie.