Marie Lafarge a été condamnée en 1840 aux travaux forcés à Tulle par la Cour d'Assises pour l’assassinat de son mari. Depuis 7 ans, une association tente de prouver son innocence. Une conférence est organisée à Beyssac autour de cette grande affaire criminelle du Limousin.
Marie-Fortunée Capelle, connue sous le nom de Marie Lafarge pour avoir épousé Charles Lafarge, propriétaire d'une forge industrielle à la Chartreuse du Glandier à Beyssac, fut accusée d'avoir empoisonné son mari à l'arsenic.
Reconnue coupable à Tulle par la Cour d'Assises de la Corrèze, elle est condamnée aux travaux forcés à perpétuité et meurt après 12 ans de captivité de la tuberculose à l’âge de 36 ans.
Est-elle vraiment responsable de la mort de son mari ? Aujourd’hui, beaucoup de questions demeurent, sur la réalité de l’empoisonnement, et sur le rôle de la belle famille de la jeune femme.
L’affaire a inspiré de nombreux écrivains et journalistes, et elle est même à l’origine d’un film.
L'association "Marie Capelle - Marie Lafarge" demande à la Cour de Cassation la réhabilitation judiciaire de la jeune femme.
A l'occasion du bicentenaire de sa naissance cette année, plusieurs animations sont prévues par l'association, à commencer par une conférence de Michel Gache, Fondateur de l'association de soutien à Marie Lafarge. Elle se tenait à Beyssac au coeur de la Chartreuse du Glandier.
L’occasion de se remémorer cette grande affaire du 19ème siècle, que racontaient en 2012 Isabelle Rio et l'historien Philippe Grandcoing, dans le cadre de la série "les grandes affaires criminelles du Limousin".