Dans l'agglomération de Brive, le nombre de cyclistes a été multiplié par trois en trois ans. La signalisation s'est adaptée. Mais pour un partage de l'espace urbain, encore faut-il que chaque usager connaisse ses droits et ses devoirs.
A Brive, le vélo se fête. Et il y a de quoi. Le nombre de cyclistes est en augmentation : aujourd'hui, ils sont trois fois plus nombreux qu'il y a trois ans. La route s'adapte à ce nouvel usage, avec une signalisation au sol, des panneaux, et plus récemment, des voies cyclables. Mais est-ce suffisant ?
Objectif : circulation apaisée
A Brive, ce qui manque, c'est d'avoir une circulation apaisée
"Le code de la route structure toutes les interactions entre les cyclistes, les automobilistes et les piétons", précise Didier Robert, le président de Brive Ville Cyclable, qui travaille pour un partage de la route en toute quiétude entre chaque catégorie d'usagers.
Question de code de la route ? Une cycliste n'en est pas si certaine. Selon elle, les aménagements pour les vélos, quand ils sont présents, ne sont pas toujours adaptés. "Je n'appelle pas ça un aménagement, j'appelle ça de la peinture au sol," s'agace-t-elle.
Le mois dernier, le centre-ville est passé en zone limitée à 30 km/h .