Frédérique Meunier vient d'être réélue députée de la deuxième circonscription de la Corrèze. À 60 ans, cette chiraquienne, avocate de formation, clame son attachement à son département.
Frédérique Meunier est née à paris en 1960.
Elle est avocate, aujourd’hui avocate honoraire (elle n’exerce plus).
Elle s’est lancée en politique en 1994 pour les élections cantonales, sur le canton de Brive-Sud-Ouest, sous la bannière de l’UDF. Elle est alors battue au second tour par Jacques Chaminade (PC).
Elle attend 2008 pour se présenter à nouveau, cette fois aux municipales de Malemort-sur-Corrèze, elle est également battue.
En 2010, elle devient conseillère régionale du Limousin après s’être présentée sur la liste de Raymond Archer (UMP).
Très attachée à la Corrèze
Maire de Malemort de 2014 à 2017.
En 2017 elle quitte l’UDI pour se présenter aux législatives sous l’étiquette LR. Elle est élue députée de la deuxième circonscription de la Corrèze, succédant à Philippe Nauche (PS).
À l’Assemblée Nationale, elle est orateur du groupe LR au sein de la commission des affaires culturelles et de l'éducation. Elle est également membre du groupe de travail sur l'ouverture de l'Assemblée Nationale à la société, et du groupe de travail sur les jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024.
Frédérique Meunier se réclame avant tout de la droite Chiraquienne. Très attachée à la Corrèze, elle déplore avoir dû abandonner ses fonctions de maire de Malemort après son élection comme députée en 2017 afin de respecter la loi sur le non cumul des mandats. "Parfois les parlementaires sont un peu déconnectés du terrain, mais pas moi," confiait-elle avec un sourire, à Philippe Mallet en 2021.
C’est sans doute pour rester connectée aux difficultés des Corréziens qu’en 2021 elle se présente à nouveau aux élections cantonales, elle est élue avec Laurent Darthou. Elle avait déjà été conseillère départementale de 2015 à 2017.
À propos de ses futurs rivaux issus de la majorité présidentielle pour les législatives, en novembre 2021, Frédérique Meunier disait : "Ce ne sont pas des professionnels, ils arrivent, ils sont pétris de certitudes, mais il manque le côté réalité, proximité. Et tant qu’ils ne seront pas sur le terrain à voir les problèmes et les difficultés, ça ne marchera pas."
Les nombreuses visites d'entreprises et d'exploitations agricoles corrézienne, les rencontres avec les électeurs, ont semble-t-il pesé dans cette réélection.