"Je n’étais pas dans la réalité" : le procès du forcené d’Objat s’est ouvert à Brive

Le 26 juin 2021, un homme d’une cinquantaine d’années avait fait irruption dans un supermarché de la commune corrézienne armé d’un pistolet factice. Les gendarmes avaient dû ouvrir le feu pour le neutraliser.

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L’affaire avait provoqué une vive émotion en Corrèze. Le 26 juin 2021, en début d’après-midi, un homme âgé d’une cinquantaine d’années fait irruption dans le supermarché Lidl d’Objat. Après avoir fait un premier tour à l’intérieur, il retourne dans son véhicule pour en ressortir une arme à feu à la main. Elle s’avérera factice. Il donne des coups de pieds dans la vitrine et menace des clients.

Un important dispositif de forces de l'ordre est alors déployé. Terrorisées, 19 personnes, des salariés et des clients, se réfugient dans la réserve du magasin. Leur attente dure près de deux heures. L’homme est finalement neutralisé par les gendarmes. Blessé à la jambe par un tir, il est transféré vers un hôpital psychiatrique.

Santé mentale

C’est le procès de cet homme qui s’est ouvert ce jeudi matin à Brive. Selon son avocat, Christophe Chastanet, le prévenu est prêt à être jugé : "Il est stabilisé, et le traitement qu’il prend lui permet de comparaître et de répondre de ces faits-là (…). Aujourd’hui, il est dans une volonté de s’expliquer. Il est choqué par ce qu’il a vu dans le dossier."

Mais l’avocat espère que la santé mentale de son client restera l’élément clé de l’affaire : "C’est quelqu’un qui a une pathologie psychiatrique importante depuis plus de vingt ans, et on ne peut pas ne pas tenir compte de cet état-là. On ne peut comprendre le dossier que si on comprend l’état d’esprit de mon client."

"Veuillez m’excuser, sincèrement" 

À l’ouverture de son procès, le prévenu a déclaré : "Veuillez m’excuser sincèrement pour ce que j’ai fait, je n’étais pas dans la réalité."

De son côté, le gendarme qui a tiré est revenu sur cette intervention particulièrement stressante. Une cliente a évoqué la terreur ressentie.

Le prévenu encourt pour ces faits de violence jusqu’à sept ans de réclusion. 

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