Justine Vayrac : le mis en examen confronté au rapport d'autopsie sur les lieux du crime

Quelques jours après le rapport d'autopsie témoignant d'une grande violence, les juges sont de retour sur les lieux du drame pour éclaircir certains points de l'enquête, ce mardi. Le mis en examen est également présent. Pour rappel, la jeune Lotoise a été tuée à Beynat, en Corrèze, le 23 octobre 2022.

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C'est très tôt, ce mardi 13 décembre 2022, que Lucas L., mis en examen pour le meurtre de Justine Vayrac, a été extrait de sa cellule de la maison d'arrêt de Périgueux. Un isolement souhaité par la justice pour "le préserver d'éventuelles agressions de codétenus".

Le fourgon pénitentiaire est ensuite arrivé sur l'ancienne exploitation agricole familiale. Sur place, l'ensemble des enquêteurs, police scientifique et les deux juges d'instruction en charge de l'affaire. L'objectif de cette matinée ? Savoir exactement ce qu'il s'est passé dans la nuit du 22 au 23 octobre 2022.

Une confrontation au rapport d'autopsie

Les deux juges d'instruction présents ont en main le rapport d'autopsie rendu public par le procureur de la République de Limoges, en fin de semaine dernière.

Ce rapport accablant parle d'un déchaînement de violence, de traces de strangulation et "un hématome au niveau du col de l'utérus compatible avec un viol". Une fracture au nez, une autre au larynx, des plaies au niveau du visage et des hématomes sur le corps de la jeune femme… Des conclusions qui témoignent de la violence des coups dont elle a été victime, finalement tuée par strangulation.

Des conclusions qui mettent à mal les premières déclarations de Lucas, L. Cet ouvrier agricole de Beynat parlait d'un rapport sexuel consenti et avait avoué au procureur de la République avoir tué la victime d'un seul coup-de-poing.

Un "droit de la défense bafoué" pour l'avocat du principal suspect

Ce rapport d'autopsie n'est, à ce jour, pas arrivé entre les mains de l'avocat de Lucas L. Maître Michel Labrousse parle de "droit de la défense bafoué", car il s'agira pour les enquêteurs de mettre le principal suspect en porte-à-faux pour ses déclarations.

Le conseil de l'avocat à son client : ne rien faire, ne répondre à aucune question, ne se livrer à aucun geste lors de ce premier retour sur les lieux.

Lucas suivra-t-il ces conseils ou tiendra-t-il plutôt à revenir sur les événements ? Voilà ce mardi 13 décembre, tout l'enjeu de ce retour sur les lieux du meurtre, avec à la clé, soit des réponses évidentes, soit de nombreux points d'interrogation.

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