Le procureur de la République de Cahors a annoncé mercredi l'ouverture d'une enquête "classique" pour rechercher les causes de la mort d'un nouveau-né afin d'apporter "toutes les réponses utiles à ses parents"
Ce rebondissement intervient au lendemain de la communication par l'Agence Régionale de Santé de Midi-Pyrénées d'un rapport qui concluait à l'absence de dysfonctionnement du corps médical.
Le 19 octobre, une femme de 35 ans demeurant à Lacapelle-Marival, un village à 20 km de Figeac (Lot) avait perdu son enfant alors qu'elle se rendait à la maternité de Brive, dans le département voisin de la Corrèze.
Cette enquête, a précisé le procureur Nicolas Septe "permettra de donner toutes les réponses souhaitées aux parents de l'enfant". M. Septe a souligné qu'il ne s'agissait pas d'une enquête préliminaire mais d'une enquête ouverte au titre de l'article 74 du code de procédure pénale, une "procédure classique" dans ce type d'affaire. "Nous ne savons pas si l'enfant était né viable", a-t-il souligné. "J'ai souhaité pouvoir faire toute la lumière sur ce dossier dans le but de donner toutes les réponses utiles à la famille", a-t-il ajouté.