L'incendie de l'usine CFM à Brive, en Corrèze, œuvrant dans le recyclage de métaux, qui s’était déclaré le 17 novembre, continue d'inquiéter les riverains. Une importante fumée se dégage toujours du sinistre, mais les analyses effectuées par des pompiers spécialisés se veulent rassurantes.
Depuis mercredi dernier, le sinistre est maitrisé.
Mais en ce samedi 20 novembre, un important panache de fumée continue de se dégager des décombres, des carcasses de voitures finissant de se consumer.
Changement (notoire) : la fumée est passée du noir au blanc.
Aussi les pompiers sont toujours mobilisés sur le site, pour de la surveillance mais également de l’analyse.
Ils ont pour cela reçu le renfort d’unités spécialisées dans les risques chimiques, venues du Var et de Charente-Maritime.
Ce sont des spécialistes qui ont du matériel adapté pour effectuer des mesures dans les fumées, et faire des prélèvements atmosphériques. Ils ont travaillé depuis ce vendredi soir, et ont continué ce samedi matin. Et toutes leurs mesures se sont retrouvées négatives.
Commandant Eric Durina, Sdis 19
Des propos qui devraient rassurer les riverains, mais ces derniers restent inquiets.
Depuis mercredi, avec la météo, la fumée colle au sol, avec une odeur nauséabonde, et tout cela marque les esprits voire les corps.
Si les pompiers sont intervenus pour vérifier l'état de santé de plusieurs personnes, certaines parlent "d’oppressions au niveau respiratoire, ou d’agressions au niveau des muqueuses, avec des impressions de vertiges ou d’étourdissements". D’autres encore soulignent "qu’ils ne veulent pas être évacués, mais à tout du moins être informés".
Des inquiétudes que comprend la mairie, qui rappelle néanmoins que "les nombreux et différents contrôles n’ont donné lieu à quoi que ce soit".
L'intervention et la surveillance des pompiers devraient se poursuivre au moins jusqu'à la fin de ce week-end.
La Direction de l'Environnement, elle, va vérifier si l'entreprise était aux normes environnementales.
Une enquête judiciaire a par ailleurs été ouverte.