Les députés poursuivent leur rentrée à l'Assemblée nationale et les tractations entre les partis sont animées pour proposer un nom pour le poste de Premier ministre ou encore pour évoquer l'avenir des groupes et d'éventuelles unions. Entretien avec la députée de Corrèze nouvellement réélue.
De retour à l'Assemblée nationale, la députée corrézienne (2ᵉ circonscription), réélue le 7 juillet dernier, s'adapte à cette reprise estivale après les législatives anticipées : "on retrouve ceux avec qui on a été sur les différentes mandatures, et aussi les nouveaux députés, les nouvelles têtes. Il faut se réhabituer."
Rentrée des classes
Quelques changements sont toutefois au programme pour cette nouvelle prise de fonction : "il va y avoir une redistribution des quartiers. On attend que les groupes soient constitués et une fois qu'ils sont constitués, à ce moment-là, il y a une distribution et donc je vais probablement changer de bureau."
Élue sous une étiquette divers-droite, la députée doit assister à la réunion du groupe LR, la famille politique sous laquelle elle avait siégé lors de son premier mandat. Et le programme s'annonce bien rempli : "Que va-t-on faire, quelle va être notre fiche, notre feuille de route ? Est-ce qu'on change de nom ? Il y a de vrais sujets ainsi que la désignation et l'élection du président du groupe".
La députée nous confie qu'elle souhaiterait conserver la commission culture et sport : "la présidence ne me déplairait pas bien sûr, mais bon, ce sont des décisions de groupe."
Des rapprochements en vue ?
Concernant l'avenir des députés Les Républicains qui ont fait des alliances avec le Rassemblement national, la réponse de Frédérique Meunier est claire : "Ah non, on n'a pas vu M. Ciotti et heureusement, parce que je pense qu'il ne serait pas le bienvenu. Donc non, on ne les a pas vus et on ne les considère pas comme LR".
Et concernant d'éventuelles alliances avec d'autres groupes ? : "On n'en est pas encore là. On en est loin pour l'instant, mais vous savez que c'est un vœu que j'ai, une alliance. Je pense qu'il faut poser des bases et essayer de partir vers une alliance. Pour moi, c'est vrai que c'est important. (...) Pourquoi pas des sociaux-démocrates jusqu'aux LR ? Enfin, ce ne seront plus les LR parce que nous ne nous appellerons certainement plus comme ça à l'Assemblée."