Trois médailles d'or, une en bronze : deux champions du monde de kayak fêtés pour leur retour en Corrèze

Les kayakistes Clément Monjanel et Corentin Combes ont remporté quatre médailles aux championnats du monde de descente, qui se déroulaient au mois d'août, en Espagne. De retour en Corrèze, leur terre d'origine, ils ont été célébrés par leurs familles et leur club d'Ussel.

À l'ombre des Jeux olympiques, ils ont réussi à faire briller la France. Des championnats du monde de descente, qui se déroulaient en Espagne au mois d'août, les kayakistes Clément Monjanel et Corentin Combes ont rapporté quatre médailles : trois en or, une en bronze. Si leurs exploits ont été quelque peu éclipsés par Paris 2024, leur discipline ne figurant pas dans la liste des sports olympiques, les deux athlètes ont été fêtés comme il se doit pour leur retour sur leurs terres corréziennes.

Sur les bords du lac de Sèchemailles, à Meymac, les médailles encore brillantes passent de main en main. Clément, 23 ans, et Corentin, 25 ans, font la fierté de leurs proches : une médaille d'or en sprint, une deuxième en sprint par équipe, une troisième en classique par équipe, et une médaille de bronze en classique individuelle. Le secret d'un tel palmarès tient aux liens qu'ils ont créés ici depuis l'adolescence : "Merci, papa et maman", plaisantent-ils, comme pour remercier leurs parents d'avoir permis leur rencontre.

Leurs performances se révèlent d'autant plus impressionnantes que les deux Corréziens vivent loin l'un de l'autre une grande partie de l'année. Clément travaille à Toulouse, Corentin à Paris. Ils ne peuvent s'entraîner ensemble que deux mois par an. Pour Julien Lafeuille, leur coach au club d'Ussel, leur succès réside dans leurs caractères complémentaires : "Clément, c'est quelqu'un qui prend les choses comme elles viennent, et qui passe dessus. Techniquement, il n'est pas très précis, difficilement méthodique. Corentin, c'est quasiment l'inverse. Il rationalise, il réfléchit, que ce soit sur la partie technique ou sur la partie physiologique." Clément le sensitif et Corentin le pragmatique espèrent maintenant se maintenir au plus haut niveau.