Vaches "connectées", simplification administrative : les agriculteurs prennent le virage numérique

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Vache limousine exposée au Festival de Brive-la-Gaillarde.
Encore anecdotique en Corrèze, la transition numérique du monde de l'élevage apparaît inéluctable. Le Festival de l'élevage de Brive-la-Gaillarde, qui se déroule du 24 au 25 août, est l'occasion de faire un point sur ce bouleversement. ©Laurent Du Rusquec, Julie Radenac

C'est l'un des enjeux du Festival de l'élevage qui se tenait à Brive-la-Gaillarde (Corrèze) jusqu'au 25 août : convaincre les éleveurs corréziens de prendre le virage du numérique. Pour les rares convertis, les retours sur investissement se révèlent positifs.

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Sylvain déambule entre ses vaches, de box en box. A priori, ces allaitantes ne présentent aucune particularité. Sauf qu'au GAEC de la Maisonneuve, à Naves, les bêtes sont "connectées". "Il y a une puce à l'intérieur", explique l'éleveur en saisissant l'oreille d'un bovin. Cette exploitation est la seule de Corrèze équipée de ce système. En deux clics sur un écran tactile, toutes les informations concernant les limousines sont accessibles : "L'intérêt pour nous, c'est que dès qu'un animal passe, tout de suite, on sait s'il a une croissance correcte, s'il y a quelque chose qui ne va pas, etc."

Sylvain estime le coût de cette installation entre mille et mille-cinq-cents euros. L'importance de cet investissement a tendance à refroidir les agriculteurs corréziens. Alors que le Festival de l'élevage de Brive-la-Gaillarde se déroule jusqu'au 25 août, il s'agit de convaincre les professionnels du secteur, assez réfractaires. Karine Demichel, responsable de l'innovation à la chambre d'agriculture, s'efforce de les convertir : "Si je prends l'exemple de la boucle électronique, c'est un surcoût, mais il va y avoir une plus-value par rapport au temps de travail."

Gagner du temps, simplifier les tâches administratives, séduire une nouvelle génération... Les intérêts du numérique s'avèrent nombreux pour le secteur, à l'aube d'une vague de départs à la retraite. "Le cheptel diminue tous les ans, raconte Sébastien Soulié, président de l'établissement départemental de l'élevage. Il faut arriver à trouver des jeunes qui ne sont pas issus des familles qui ont les fermes. On voit que les jeunes sont beaucoup connectés, cela peut faire voir que l'élevage l'est aussi et peut être simplifié."

Si cette conversion demeure timide en Limousin, le virage du numérique paraît inéluctable, à l'image de la mécanisation agricole, au siècle dernier.

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