Partons à la découverte de deux coins de paradis en Haute-Corrèze : bucoliques et économiques à la fois, pour séduire les touristes au pouvoir d'achat en berne.
En Haute-Corrèze, le tourisme s'est fait timide au mois de juillet. Avec plus de 250 locations de vacances, le taux de remplissage était de 75% : en cause, l'inflation, mais aussi le temps pluvieux et les dates de vacances décalées.
Pour les professionnels, il s'agit donc de rester attractif et de s'adapter à ses nouvelles problématiques. Mais en Limousin, des logements à prix modérés existent déjà. En voici deux exemples.
Une chaumière pour se ressourcer sans se ruiner
Au beau milieu du plateau de Millevaches, le village éponyme. Dans cette chaumière, une famille venue de Marseille, attirée par le calme et le prix : 325 euros la semaine.
C’était vraiment pas très cher la location du coup, ça a été un facteur décisif. Et puis, c’est très mignon.
Vacanciers à Millevachesà France 3 Limousin
Un gîte pour les randonneurs
Plus loin, à Saint-Merd-les-Oussines, Stéphanie Douillard a monté un gîte spécial pour les randonneurs : confortable et économique, comptez 20 euros la nuit. Le confort est modeste, mais propose l'essentiel pour des vacanciers au budget modeste.
Il n'y a pas de fenêtre, les gens dorment sur les lits de camps et ils ont la possibilité de se faire à manger a minima, une douche chaude et la possibilité de venir avec un cheval.
Stéphanie Douillard, propriétaire du prieuré de la Côteà France 3 Limousin
Ici, depuis un an, la propriétaire fait revivre ce lieu, un prieuré du 12ᵉ siècle.
Fred Gogé, vacancier venu de Paris, a choisi volontairement cet endroit en pleine nature : "Se retrouver ici, c'est vraiment respirer, ce n'est pas se retrouver sur une plage, collés les uns aux autres. Je préfère être plus proche de la nature, écouter les oiseaux."
En Haute-Corrèze, si le mois de juillet a été calme, les locations des deux prochaines semaines d’août s’annoncent bien remplies. Une bonne nouvelle pour les professionnels du tourisme qui espèrent compenser le manque à gagner de juillet.