On dénombre 70 clochers aux formes étranges en France : tors, tordus, vrillés ou hélicoïdaux. Celui de Treignac, en Corrèze, en fait partie. La petite commune accueillait en fin de semaine l'association européenne des clochers tors.
C'est une curiosité architecturale qui ne manque pas de séduire les visiteurs, dans les communes qui en possède un.
L'association des clochers tors d'Europe a recensé 70 clochers aux formes originales en France, et 130 en Europe. Chaque année, elle effectue de nouvelles découvertes.
En Limousin, on dénombre 4 clochers tors. Les plus représentatifs sont ceux de Rochechouart et de Treignac.
Prouesses des compagnons, ces oeuvres en spirale peuvent aussi résulter d'accident de charpente ou d'aléas climatiques.
La petite commune corrézienne accueillait ce vendredi 1er juin le 27ème rassemblement de l'association des clochers tors d'Europe. L'occasion pour les maires des communes concernées de partager leurs expériences, les difficultés rencontrées pour l'entretien et la sécurité de ces clochers bien particuliers, mais aussi les solutions envisagées pour valoriser ce patrimoine architectural exceptionnel.
Objets de légendes
Les clochers tors attirent les curieux et les visiteurs. D'autant plus que des légendes existent souvent autour de ces monuments originaux.
D'aucuns affirment que c'est la queue du diable enroulée autour du clocher qui lui a donné cette forme atypique.
Dans la commune de Saint-Outrille, dans le Cher, il se murmure que le clocher se redressera lorsque trois jeunes filles vierges du pays se marieront le même jour dans la collégiale...