Corrèze : un obus de la Première Guerre mondiale retrouvé à Marcillac-la-Croisille

Découverte surprenante à Marcillac-la-Croisille en Corrèze. Lors de travaux de rénovation, une famille a mis au jour un obus de la Première Guerre mondiale.  

Ils en rient encore, mais pourtant Carole et son mari Jérôme sont passé près du drame !

Le couple et ses 2 enfants ont acheté un ancien domaine agricole au hameau de Donnevie, à Marcillac-la-Croisille, et le restaurent.
Il y a 3 semaines, en déménageant toutes les vieilles affaires au premier étage de leur four à pain, Jérôme est tombé sur cette "chose" en métal, posée sur le parquet.

N'ayant pas conscience de la dangerosité de l'engin, il l'a tout bonnement jeté par la fenêtre, avec le reste de la ferraille entreposée en attendant que le ferrailleur vienne la chercher !

C'est après coup que Carole a eu des doutes sur l'origine de l'engin, et a mis sa photo sur sa page Facebook. Personne n'étant capable de l'identifier, elle s'est rapprochée d'un groupe spécialisé dans les objets militaires. C'est là qu'elle a enfin su son origine : un "Excelsior B" de la Première Guerre mondiale.

Un obus de mortier de 40 mm qui, s'il avait explosé quand Jérôme l'a lancé par la fenêtre, aurait pu tout détruire sur plusieurs dizaines de mètres alentours !

Car celui-ci est de couleur bleu-gris, ce qu'il signifie que c'est une vraie munition, contrairement à ceux d'exercice, de couleur rouge...
Une fois la gendarmerie prévenue, c'est une équipe de démineurs de Bordeaux qui est venue hier prendre l'obus en charge. En attendant, ce dernier est tout de même resté 3 semaines à l'air libre !

C'était la première fois que les démineurs voyaient un obus de ce genre en aussi bon état. Une pièce très rare, chargée, qui une fois neutralisée a été retirée du site. L'objet devrait être étudié et notamment radiographier. L'obus pourrait finir ses jours dans un musée...

Ce genre de découverte demeure rare dans la région, plutôt habituée aux vestiges de la Seconde Guerre mondiale. Le couple n'a aucune information quant à l'origine de l'obus, mais souvent ces munitions étaient rapportées du front par les poilus. Une belle émotion pour la famille, qui espère que son expérience servira à d'autres personnes. En cas de doute sur un objet susceptible d'être une munition, ne prenez pas de risque, et appelez la gendarmerie.




 

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