L'ancien Président de la République a mis fin au suspense quelques heures avant la clôture du dépôt des candidatures. Mais s’il n’entre pas lui-même dans la course, il soutient la candidate de « gauche progressiste » Annick Taysse face à la candidate de la NUPES.
Le suspense durait depuis plusieurs semaines et François Hollande a toujours laissé planer le doute sur ses intentions, même lors de son passage à Limoges pour soutenir la candidature d’Anne Hidalgo à l’élection présidentielle. Il a fallu attendre le dernier jour du dépôt des candidatures pour connaître sa décision.
L’ancien Président de la République n’est pas candidat dans la 1ère circonscription de la Corrèze, son fief électoral. Il l'explique dans un entretien au journal La Montagne.
Dissidence
Mais François Hollande ne reste pas en dehors du jeu politique.
Très critique depuis la construction de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (NUPES), il décrit aujourd'hui "un accord déséquilibré sur le plan électoral et pas crédible sur le plan programmatique".
En conséquence, il soutient une nouvelle candidature dissidente, celle d’Annick Taysse, conseillère départementale de la Corrèze. Elle se présente sous les couleurs d’une « Gauche progressiste ».
Feuilleton corrézien
Déjà, début mai, le Conseil fédéral du Parti Socialiste en Corrèze avait décidé de ne pas rejoindre la Nupes, avec des mots assez durs : "La radicalité quand elle se confond avec le populisme ne peut susciter que de faux-espoirs et générer de grandes désillusions". Mais le parti avait aussi choisi de ne pas présenter ses propres candidats.
Il y a quatre autres candidats connus dans la 1ère circonscription de la Corrèze : Francis Dubois (Union de la droite), Sandrine Deveaud (NUPES), Christophe Jerretie (Modem/Ensemble), et Maitey Pouget (Rassemblement National).