Le Président de la République vient inaugurer l'usine pharmaceutique. Un site que le chef de l'État connaît bien puisqu'il a contribué à sa reprise après deux liquidations judiciaires.
Comme souvent en Haute-Corrèze, c'est avec Jacques Chirac que tout commence. Alors premier ministre, le député d'Ussel attire dans son fief l'un des poids lourds de la pharmacie mondiale, Bristols-Myers Squibb...BMS.
Une usine dont il pose la première pierre en 1988. Des médicaments contre le cancer et le sida, plus d'une centaine d'emplois, de bons salaires : pendant près de vingt ans, la multinationale américaine fait vivre ce territoire forestier.
L'heure de la désillusion
En 2009, BMS décide de délocaliser le site en Italie. Un drame pour les 160 salariés. Durant trente-trois jours, le personnel campe devant l'usine... Mais ni la grève, ni les manifestations de soutien n'arrêteront la fermeture.Seuls 20 % des salariés sont conservés par les laboratoires Salem, le repreneur algérien. Cinq ans d'activité en dents de scies qui se terminent par une liquidation judiciaire...
Intervention présidentielle
Fin 2015 sous l'impulsion de François Hollande, toute la Corrèze se met à chercher un repreneur. Ce sera Martin Dow le numéro 2 du médicament au Pakistan.Pour Philippe Brugère, maire de Meymac, le groupe Martin Dow est :
sérieux avec une vraie stratégie d'entreprise, qui respecte toutes les échéances qu'ils se sont données."
Vingt-trois salariés ont déjà été recrutés, une centaine d'embauche est envisagée.