Opération policière mise en échec à Tarnac

Une opération policière franco-allemande a visé mercredi 2 octobre 2015 une maison de Tarnac (Corrèze), où vit Julien Coupat, militant libertaire soupçonné de sabotages de lignes SNCF sur des caténaires en 2008, mais s'est heurtée à l'opposition de manifestants. 

Une opération policière franco-allemande a visé mercredi 28 octobre 2051 une maison de Tarnac (Corrèze), où vit Julien Coupat, militant libertaire soupçonné de sabotages de lignes SNCF sur des caténaires en 2008, mais s'est heurtée à l'opposition de manifestants. D'après des témoins, des policiers français, assistés par des policiers allemands, ont voulu perquisitionner une maison à Tarnac, mais ont du y renoncer en raison de la présence de plusieurs dizaines de manifestants, le visage recouvert d'une cagoule, et y ont finalement renoncé.


Le parquet de Tulle confirme l'opération

Le Parquet de Tulle, interrogé par l'AFP, a confirmé la tenue d'une opération qui a eu lieu sur "commission rogatoire internationale d'un magistrat allemand", sans donner d'autres précisions. Selon le quotidien Le Populaire du Centre, une enquête de la police judiciaire fédérale allemande pour des faits de sabotage contre le réseau ferré commis dans les années 90 avait fait apparaître en 2008 le nom d'une jeune femme, relation de Julien Coupat. Elle avait toutefois bénéficié d'un non-lieu aux termes des investigations, selon la même source.

Une suite du dossier "Coupat" ? 

Dans le dossier Tarnac, Julien Coupat, âgé de 41 ans et qui a effectué un peu plus de six mois de détention provisoire jusqu'en mai 2009, a été renvoyé par un juge d'instruction en correctionnelle, tout comme sa compagne Yildune Lévy et six autres militants. Toutefois, Jeanne Duyé, juge d'instruction antiterroriste en charge de cette affaire, avait abandonné la qualification de "terroriste", ce qui a provoqué un appel du ParquetLe dossier Tarnac est désormais en examen à la chambre de l'instruction. Cette affaire avait suscité une vive polémique: le gouvernement et le ministre de l'Intérieur de l'époque, Michèle Alliot-Marie, avaient été accusés de l'instrumentaliser en insistant sur son caractère terroriste.
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