Vers 21h, dans la soirée de ce dimanche 12 décembre, un véhicule a percuté une saleuse sur l’A20 à hauteur de Nespouls, en Corrèze. Le bilan est dramatique : les trois occupants de la voiture et le conducteur de l’engin sont décédés.
On ignore encore les raisons du drame, mais un brouillard épais couvrait l’autoroute A20, ce dimanche 12 décembre, aux alentours de 21h, à hauteur de la commune de Nespouls en Corrèze.
Peu après le péage de Gignac, vers l’échangeur 53, dans le sens Toulouse-Paris, un véhicule avec à son bord trois personnes est venu percuter une saleuse alors que, semble-t-il, celle-ci s’engageait sur l’autoroute.
Au moment de l'impact, les deux véhicules s'embrasent immédiatement. 30 sapeurs pompiers et 15 véhicules étaient mobilisés. "A notre arrivée, pour le chauffeur du poids lourd, les médecins SMUR ont effectivement constaté le décès et il y avait une chance quasi-nulle de secourir les personnes à l'intérieur du véhicule qui était totalement embrasé à l'arrivée des sapeurs pompiers", confie Alain Veneau, commandant des opérations de secours.
Dans un communiqué, Barbara Pompili et Jean-Baptiste Djebbari adressent leurs condoléances aux familles des victimes, "ils assurent leur soutien à l'ensemble des agents de la DIR Centre-Ouest et tout particulièrement ceux du centre d'entretien et d'intervention de Brive".
L'un des pires accidents mortels en Limousin ces dix dernières années
En effet, le conducteur de la saleuse, un agent de la direction interdépartementale des routes (DIR) centre-ouest a trouvé la mort dans cet accident. Le véhicule où se trouvaient les trois victimes a été totalement détruit, empêchant leur identification. Une autopsie sera réalisée prochainement à l'institut médico-légal de Limoges, elle devrait permettre d'en savoir plus sur les circonstances du drame.
Malgré l’intervention des secours, les occupants de la voiture et le conducteur de l’engin sont décédés. Il s'agit probablement de l'un des pires accidents mortels en Limousin ces dix dernières années. "Ce sont des interventions qui sont, même si nous sommes formés et préparées, psychologiquement difficiles. Dans les sapeurs-pompiers engagés, nous avons des infirmiers qui permettent dès le retour au centre de secours de parler de cette intervention."
L'intervention aura duré plus de 5 heures. L'enquête confiée à la gendarmerie devra préciser les circonstances exactes du drame.