François Hollande, de passage en Corrèze ce 2 février 2018, a réagi sur l'implantation de DNR (division nationaliste révolutionnaire) à Tulle. L'ancien chef de l'État et ancien maire de la Ville parle de provocation.
Le projet d'installation du groupuscule DNR à Tulle fait réagir François Hollande. De passage en Corrèze pour le weekend, l'ancien président de la République estime qu'il s'agit d'une provocation à l'égard de Tulle, ville martyre. En tant qu'ancien maire de la ville, François Hollande se sent même directement visé par ce projet.
Estimant que cette installation représente un trouble manifeste à l'ordre public, François Hollande en appelle aux autorités pour prendre les mesures nécessaires pour l'empêcher. Il espère également que le propriétaire qui devait louer ce local sera sensible aux manifestations d'opposition qui pourraient avoir lieu. C'est d'ailleurs peut-être ce qui s'est déjà passé puisque l'inauguration du local n'aura pas lieu comme prévu le 11 mars.
Fin janvier, Sébastien Dudognon, ancien secrétaire départemental du Front national de la jeunesse avait annoncé l'ouverture d'un local pour permettre de réunir publiquement les sympathisants de DNR. Jeudi 1er février, DNR annonçait que ce local (quartier du Trech) lui était finalement "interdit" mais déclarait "ne rien lâcher".
La Division nationaliste révolutionnaire se définit comme étant contre l'immigration et l'islamisation de la France et pour la défense de la religion catholique. Ce mouvement d'extrême droite aurait vu le jour en Haute-Corrèze en 2017 et regrouperait une dizaine d'adhérents dans le département ainsi que quelques sympathisants dans toute la France.