Après les vacances, la rentrée des classes n'était pas tout à fait comme les autres ce lundi pour les 635 collégiens de l'établissement Victor-Hugo, vandalisé le 27 décembre. Ils ont été accueillis par leur principale. Elle leur a précisé l'arrestation imminente des auteurs présumés des faits.
Vu de l'extérieur, le collège, passé entre les mains d'entreprises de réparation, ressemble à ce qu'il était avant les vacances. Mais à y regarder de plus près, les élèves découvrent peu à peu les stigmates des dégradations subies par leur établissement.
Des dégradations encore visibles
Leurs casiers ont été défoncés, et même si la plupart sont aujourd'hui réparés, ils portent encore des traces de vandalisme.
Dans l'entrée, les télévisions ont été enlevées, car elles étaient cassées. Et sur deux étages, les portes saccagées ont été pansées, en attendant d'être remplacées. L'infirmerie mise à sac a été rangée, et assure son service, mais il reste encore beaucoup de travail pour la remettre parfaitement en état.
Les auteurs présumés des faits ne sont pas scolarisés dans le collège
Ce matin, Janine Faucher, la principale a accueilli les collégiens avec un discours, dans lequel elle a précisé que les auteurs présumés des faits sont des jeunes de 13 et 14 ans, qui ne sont pas scolarisés dans l'établissement. Ils devraient rapidement répondre de leurs actes devant les services de police.
Ils vont devoir payer pénalement au regard de la loi mais aussi financièrement plongeant leurs familles dans la détresse. Je vous laisse y réfléchir, Janine Faucher, principale du collège Victor-Hugo
Les collégiens étaient pour la plupart au courant des dégradations, diffusées sur les réseaux sociaux. Ceux que nous avons interrogés ont condamné ces actes, les qualifiant de "bêtes".
A la fin de son discours, la principale du collège a demandé une minute d'applaudissements afin de "se retrouver".