A la scierie de Saint-Pardoux-l'Ortigier, on s'active pour débiter des chênes centenaires. Des arbres vénérables aux dimensions hors normes abattus dans l'Allier. Certains serviront à la reconstruction de la charpente de Notre-Dame de Paris, ravagée par un incendie en avril 2019.
A Saint-Pardoux-l'Ortigier, en Corrèze, une scierie participe activement à la reconstruction de Notre-Dame de Paris. Une dizaine de chênes centenaires en provenance de l'Allier y sont débités en poutres.
Pour l'instant, on a 13 pièces à faire qui vont de 8 à 9 mètres. On a une capacité de sciage de 9,5 mètres. Au-delà, on ne peut pas les scier. On ne peut pas les sortir de la scierie !
Ce ne sont pas des pièces que l'on scie tous les jours. Elles sont compliquées à travailler donc on a tendance à être un peu tendu.
Derrière sa commande numérique, Thibaud sait qu'il n'a pas le droit à l'erreur. Après une demi-heure de travail la plus grosse poutre est découpée. Elle servira à la reconstruction de la charpente de Notre-Dame de Paris. Un jour historique pour l'entreprise corrèzienne.
Arriver à scier une infime partie de Notre-Dame, c'est une fierté ! C'est cool et sympa de pouvoir faire ça sur une petite structure comme la nôtre. Participer à cet effort national, c'est pas mal !
Un travail de précision réalisé gratuitement par cette scierie corrézienne, pour le prestige de participer à un tel projet. A Notre-Dame de Paris, le 15 avril 2019, un début d'incendie parti des combles s'était propagé à l'ensemble du toit, ravageant la "Forêt", une charpente longue de plus de 100 mètres. L'emblématique flèche de la cathédrale s'était effondrée, les deux-tiers de la toiture avaient été réduits en cendre.