Immersion au coeur du travail des détenus au centre de détention d'Uzerche

Au quotidien, une centaine de détenus travaillent au coeur de l'atelier du centre de détention d'Uzerche en Corrèze. Un pointage de chaque prisonnier est effectué. Et la mise à disposition des outils est très réglementée. 

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Chaque jour, sur les 500 détenus du centre de détention d'Uzerche, un peu plus d'une centaine travaillent à l'atelier. Mais les places sont chères, il faut attendre environ 5 mois avant d'obtenir une place. 

Ici,on fabrique des pièces automobiles ou électriques. Le travail est fourni par un prestataire privé. Et certains des détenus s'imposent même des cadences infernales. Un bon moyen de faire passer le temps plus vite et ainsi se sentir utile.

L'administration pénitentiaire n'est pas obligée de fournir du travail aux détenus mais elle doit s'efforcer de le faire. Ce travail doit se dérouler dans les locaux de la prison et dans les meilleures conditions de sécurité. Les règles du code du travail ne s'appliquent pas à cette situation. 

Pour chaque prisonnier, le poste de travail est choisi en fonction des capacités physiques et intellectuelles de chacun. Mais également en fonction de ses perspectives de réinsertion. 
Le détenu ne signe pas de contrat de travail mais plutôt un acte d'engagement.
La rémunération doit se rapprocher le plus possible d'une activité équivalente à l'extérieur. Elle ne peut pas être inférieure à 1.54 euros par heure. La personne détenue reçoit sa rémunération nette sur son compte bancaire nominatif. Il peut en disposer immédiatement. 


Reportage de Laëtitia Théodore et Caroline Huet Liste des intervenants : Xavier Mougin, responsable du travail. Bruno Jorion, surveillant pénitentiaire.




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