Covid-19 en Nouvelle-Aquitaine : top départ de la vaccination ce lundi 4 janvier à Pau et à Saintes

3 départements de Nouvelle-Aquitaine débutent la campagne de vaccination cette semaine. Les seuls où le vaccin a été livré pour l'instant. Les 1ères injections ont été réalisées ce lundi à Pau et à Saintes. Suivront Lormont (33) mercredi puis Montlieu-la-Garde (17) et le Pays-Basque jeudi.

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Les personnes âgées et le personnel soignant seront les premiers bénéficiaires du vaccin Comirnaty® de Pzifer-BioNTech cette semaine.

A Pau, les premières injections sont réservées aux patients de l'Unité de Soins Longue Durée (USLD) du Centre hospitalier.

Nicole, 77 ans, a montré l'exemple en présence du directeur général de l'ARS Nouvelle-Aquitaine Benoît Elleboode, du préfet des Pyrénées-Atlantiques Eric Spitz, du président du Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques et du maire de la ville François Bayrou.

A Saintes, ce sont les agents et personnels soignants de l'hôpital âgés de plus de 50 ans qui ont commencé à se faire vacciner ce lundi, avant les résidents mardi 5 janvier.

Suivront, mercredi 6 janvier, les Ehpad de Lormont dans l'agglomération bordelaise et de Roch à Montlieu-la-Garde en Charente-Maritime jeudi. Au Pays-Basque, 5000 doses de vaccin arriveront mercredi à l'hôpital de Bayonne et seront administrés à partir de jeudi.

Seuls les pensionnaires ayant effectué une consultation pré-vaccinale sont autorisés à recevoir la première dose avant une deuxième injection 21 jours plus tard.

70 000 doses pour une première phase de vaccination

Après ces premières injections symboliques, la campagne montera petit à petit en puissance en fonction de l'arrivée des vaccins dans les établissements de santé.

"Deux circuits d’approvisionnements sont prévus" explique l'ARS Nouvelle-Aquitaine, "le premier via 14 établissements hospitaliers de la région disposant de congélateurs capables de conserver à - 80°C le vaccin".

L'ARS précise que "ces congélateurs ont été d’ores et déjà tous livrés" et que ce circuit permettra de fournir les Ehpad et Unités de soins longue durée des hôpitaux publics.

Le second circuit concernera les autres établissements, qu'ils soient "privés, associatifs, territoriaux ou résidences séniors" qui seront livrés en fonction du nombre exact de volontaires déterminés. "C'est une question de logistique, le Pzifer-BioNTech ne peut être conservé que 4 à 5 jours après décongélation, on ne livrera que le nombre de doses correspondant à la liste de volontaires pour éviter le gaspillage" explique Benoît Elleboode.

Cette première phase devrait concerner 31 établissements pilotes durant deux semaines. Le 18 janvier, voire plus rapidement s'il y a plus de doses que de volontaires, elle sera étendue à l'ensemble des 920 Ehpad et USLD de la région qui accueillent 71.000 résidents. Pour l'ARS il est essentiel de "protéger en priorité les personnes âgées en Ehpad qui représentent 1% de la population mais un tiers des décès".

 

 

Dès le 20 janvier, les personnes âgées de 65 ans et plus et l'ensemble des professionnels de santé pourront se faire vacciner. L'ARS espère une adhésion massive de ces derniers.

L'objectif est de désengorger les services de réanimation des hôpitaux mais aussi de s'assurer que les soignants ne tombent pas malade et restent en mesure d'excercer leur métier. 

Dans un premier temps, des centres de vaccination seront ouverts à proximité des lieux de stockage à - 80 degrés. Puis, avec l'arrivée de vaccins dont les conditions de conservation seront moins contraignantes, les injections pourront être effectuées en cabinet par les médecins traitants, plus proches de leurs patients.

Quelles modalités ?

La vaccination est gratuite et ne concerne que les personnes volontaires. 

Une consultation préalable est obligatoire. Elle permet non seulement de recueillir un consentement mais aussi de vérifier l'état de santé du patient qui pourrait présenter des contre-indications comme des antécédents d’allergies graves.

Selon Benoît Elleboode, le recueil du consentement prend du temps notamment pour les personnes âgées sous tutelle. Cela expliquerait le démarrage timide de la campagne en ce début d'année. 

Ce sont les médecins ou les infirmiers supervisés par un médecin qui sont autorisés à effectuer l'injection. Chaque patient recevra une deuxième dose 21 jours après la première. Et bénéfiera d'un suivi médical renforcé. 

Par ailleurs, le CHU de Bordeaux abritera l'un des deux centres référents qui assureront le suivi des effets indésirables du vaccin.

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