Épisode 2/5. Suite de notre série sur les chemins de Compostelle en Limousin. Pour ce deuxième jour de marche nous restons en Creuse, au départ de la Souterraine. Un lever matinal pour suivre nos différents pèlerins sur la route de Saint-Jacques... Et même les gardiens du chemin : des baliseurs !
L'été, les pèlerins sortent du lit en même temps que le soleil. Voire même avant. Marcher tôt, pour ne pas être écrasé par la chaleur.
On a bien dormi et là on s'est réveillés à 5 h 30 du matin et on s'en va, à la fraîche, à 7 h. Notre hôte nous avait préparé le petit-déjeuner. Jeannine Monié, retraitée
C'est vrai que c'est un plaisir de marcher le matin. Au fur et à mesure de la journée, il y a la fatigue, la chaleur, cela devient plus difficile et le soir, il nous tarde d'arriver. Bernard Monié
Bertrand Cagneaux, marcheur francilien, n'est pas un lève-tôt mais, une fois parti, il avalera les kilomètres. Une quête de sens, un défi sportif... Quelles peuvent être les motivations de ce pèlerin pour accomplir ce périple ?
On fait le vide, on ne pense pas à grand chose. On regarde, on observe, on écoute, on ne pense pas vraiment finalement. On rompt les habitudes pour faire autre chose, découvrir la France, l'Espagne si j'ai le temps... Bertrand Cagneaux
1500 pélerins passeraient chaque année de mars à octobre sur la voie de Vézelay, bien loin de celle du Puy en Velay ("l'autoroute") qui en compte 10 fois plus. Pour autant, les chemins doivent être praticables et bien balisés.Pour avoir fait le chemin, c'est très agréable d'avoir un balisage assez clair de manière à ne pas s'égarer. La marche à pied c'est bien, mais si on fait un peu plus de chemin que prévu, c'est pas terrible. Bernard Tondu, Les Amis de Saint-Jacques