Depuis une dizaine d'années, ces oiseaux marins font partie du paysage ornithologique du Limousin. Attirés par les nombreux étangs de pêche, ils deviennent un fléau pour les pisciculteurs.
Est-ce l'une des conséquences des changements climatiques ? Aujourd'hui, les cormorans ne vivent plus uniquement sur les côtes maritimes.
Depuis une dizaine d'années, lorsque les grues sont sur le départ, ils arrivent pour prendre leurs quartiers d'hiver dans notre région, attirés par les milliers d'étangs de pêche.
Ces oiseaux, très rusés et difficile à chasser, deviennent un véritable fléau pour les pisciculteurs.
Les cormorans s'attaquent sans vergogne aux truites et gardons de nos étangs. Très gourmands, ils engloutissent jusqu'à 500 grammes de poissons par jour !
Une perte importante pour les professionnels, qui ne bénéficient d'aucune subvention pour y pallier.
Même si les tirs de régulations sont autorisés en période de chasse, le cormoran est une espèce protégée.
Cette année, sa population est estimée à moins de 400 individus, un chiffre officiel largement sous-estimé selon les pisciculteurs creusois qui dénombrent environ 200 cormorans rien qu'autour du lac de Vassivière.