Ce qui aurait pu être un rassemblement très préoccupant dans le cadre d’une crise épidémique s’est finalement terminé prématurément dans le calme et la concertation.
Entre 400 et 500 fêtards s’étaient réunis ce samedi 29 août sur le terrain militaire de la Courtine, à Féniers.
Ils voulaient participer à une « rave » ou « free » party pendant plusieurs jours.
Un mur de son a été installé, et 150 véhicules sont arrivés sur place dans l’après-midi.
Prévenue de l’évènement, la préfète de la Creuse Virginie Darpheuille a réagi dès le samedi matin avec deux arrêtés interdisant les regroupements et les manifestations festives jusqu’à lundi.
200 gendarmes ont été mobilisés pour filtrer des points d’entrée autour du département et dissuader les fêtards d’accéder au rassemblement.
Une cinquantaine d’entre eux ont d’ailleurs rebroussé chemin.
Discussions
Sur le lieu de la fête, les gendarmes ont procédé à des verbalisations pour non port du masque, état d’ébriété, et occupation d’un terrain privé militaire.
Des discussions ont été entamées avec les organisateurs, avec une menace de saisie du matériel.
Finalement, l’affaire s’est dénouée dans le calme et la coopération.
La musique a été coupée dans la soirée, et le mur d’enceintes démonté.
Environ 300 participants ont passé la nuit sur place, seulement pour dormir, avant de quitter les lieux dans le calme ce dimanche matin.