Eric Talavéra, âgé de 63 ans avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité il y a un an par la cour d'assises de la Haute-Vienne. Il avait enlevé son ex-compagne en pleine nuit et l'avait laissée pour morte, une balle dans la tête.
Réclusion criminelle à perpétuité pour tentative d'assassinat : le jury de la cour d'assises de la Creuse n'a pas modifié ce vendredi 27 septembre la décision prise en Haute-Vienne il y a un an. Eric Talavéra, retraité de 63 ans, était jugé depuis lundi en appel après sa première condamnation.
Séquestration et tentative de meurtre
Dans la nuit du 1er juillet 2019, il surprend Marie-Hélène Michaud, son ex-compagne, à son domicile en pleine nuit. Il l'enlève, la frappe, l'enferme dans le coffre de sa voiture, lui tire une balle dans la tête et l'abandonne dans un chemin de terre à Boisseuil. Elle y restera inconsciente, jusqu'à ce qu'un cycliste la découvre par hasard le lendemain.
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Après son premier procès, Eric Talavéra a décidé de faire appel, contestant toute intention de tuer son ex-compagne. Il voulait "seulement tirer à côté, pour lui faire peur". Selon son avocate, Juliette Magne-Gandois, "la version d'Eric Talavéra est constante : il a toujours nié avoir voulu tuer la victime, il a toujours expliqué qu'il s'agissait d'un tir accidentel, voilà la raison de son appel".
Ce qu'il a toujours soutenu, c'est qu'il ne la visait pas et que la victime s'est relevée, comme un ressort, au dernier moment. La balle serait entrée dans sa tête à ce moment-là.
Juliette Magne-GandoisAvocate d'Eric Talavéra
La cour d'assises de la Creuse n'a pas accepté cette version et a même alourdi le premier verdict avec une peine incompressible portée à 22 ans au lieu de 18.