Les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver le bébé de quatre mois disparu mercredi soir à Chénérailles en Creuse. Brigade cynophile et plongeurs sont à pied d'oeuvre. Le Procureur de la République reste pour sa part prudent quant à la qualification des faits.
Les recherches pour tenter de retrouver un bébé de quatre mois disparu depuis mercredi soir dans la Creuse ont repris vendredi matin et devaient
se concentrer sur les étangs à proximité du lieu de la disparition, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.
Les gendarmes, notamment appuyés par un chien de race Saint-Hubert, capable de détecter des pistes olfactives de 24H00 à 48H00 après les faits, ont poursuivi leur recherches dans la nuit de jeudi à vendredi "jusqu'à environ 01H00 du matin", sans résultats, a-t-on précisé de même source.
Aujourdhui, des plongeurs de la brigade nautique d'Arcachon (Gironde), équipés d'un sonar, sondent plusieurs plans d'eau, situés à proximité de l'aire
de loisirs de Chénérailles, dans l'est du département, où les parents, ont signalé aux alentours de 20H30 mercredi soir la disparition de leur bébé.
Plusieurs dizaines de gendarmes, appuyés par un hélicoptère muni d'un projecteur, sont à pied d'oeuvre depuis mercredi soir.
Longuement interrogés chez eux jeudi, les parents ont indiqué aux enquêteurs de la section de recherches de Limoges que l'enfant, prénommé Loan, qui présenterait des "problèmes de santé", se trouvait dans un couffin de type "cosy", près de leur véhicule, garé non loin d'eux sur une aire de loisirs où ils jouaient à la pétanque, lorsque "après un moment d'inattention, ils ont aperçu un individu s'enfuyant avec le cosy et le bébé".
Le Procureur de la République de Guéret, Sébastien Farges, a appelé jeudi lors d'une conférence de presse à la prudence dans cette affaire.
Le Parquet se refusait toujours jeudi soir à qualifier les faits, ne souhaitant pas se prononcer sur la piste d'un enlèvement ou d'une disparition. Le dispositif alerte-enlèvement n'a par ailleurs pas été déclenché. Aucune garde à vue n'a été prononcée.
Selon le quotidien La Montagne, le couple domicilié à Lavaveix-les-Mines, à environ 25 km au sud-est de Guéret, est suivi par les services sociaux. Citant un proche, le quotidien indique que le père de famille, un maçon de 31 ans, a été touché récemment par un drame familial concernant son frère, celui-ci incarcéré pour un meurtre perpétré à Aubusson en août 2013 s'étant suicidé à la prison de Guéret il y a trois semaines .