Michel Lulek écope de 1000 euros d’amende avec sursis pour violence sur une personne dépositaire de la loi. Le tribunal l’a relaxé pour son refus de prélèvement ADN.
Les faits remontent au 9 Juillet 2018. Ce jour-là, 150 militants anti-expulsion manifestent devant la gendarmerie où un jeune soudanais est convoqué pour être placé en centre de rétention.
Les gendarmes finissent par faire usage de bombes lacrymogènes. Une bousculade s’en suit.
Michel Lulek a comparu devant le tribunal correctionnel de Guéret le jeudi 4 octobre 2018. Il a expliqué avoir « légèrement bousculé » un gendarme qui lui demandait de partir.
Le procureur de la République a requis 2 mois de prison avec sursis et 400 euros d’amende pour refus de prélèvement ADN.
Le tribunal a relaxé Michel Lulek pour le refus de prélèvement ADN, mais l’a donc condamné à 1000 euros d’amende avec sursis pour violence sur un gendarme.