Sécheresse dans la Creuse : jardiner avec moins d’eau, c’est possible

Comment continuer à cultiver son jardin, botanique ou potager, lorsque l’eau manque en période de sécheresse ? Dans la Creuse, certains ont trouvé des solutions.
 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Troisième année consécutive de sécheresse en Creuse : alors que les étés sans eau se multiplient, il va sans doute falloir s’habituer. S’habituer, et mieux encore s’adapter, pour réussir à cultiver même quand les précipitations se font rares. Valérie Gerbaud, à Aulon, l’a bien compris : elle n’hésite pas à adapter son jardin botanique en fonction du climat, arrachant certaines plantes pour en replanter d’autres, plus résistantes.

La jardinière bénéficie d'un sol relativement humide, mais c'est surtout la disposition de ses plantes qui permet de préserver l'eau :
 

La seule solution que j'ai trouvée, c'est d'avoir différents étages, différentes formes de feuillages, qui arrivent à s’entrecroiser et qui se protègent, y compris l'hiver. En été ils protègent en plus le sol pour éviter l'évaporation.


Autre astuce : couvrir chaque plante de paillage, un mélange naturel destiné à prévenir l'assèchement. L’idée est simple : ombrer la terre et conserver l’humidité, en limitant l’évaporation. En restant plus longtemps dans le sol, l’eau reste ainsi plus longtemps disponible pour les plantes. Toutes les plantations peuvent être paillées, aussi bien les plantes que les massifs, les arbres que les potagers. Différents types de paillage existent, à base de feuilles mortes, de tonte de gazon ou encore d’écorce de pin. En plus, le paillage évite la propagation des mauvaises herbes. Pas besoin donc de désherbant chimique.
 

Variétés résistantes


A Bussière-Dunoise, à une vingtaine de kilomètres de Guéret, Yohann produit des semences. Ici, aucun arrosage. Le producteur cultive des variétés paysannes très résistantes, comme la sucrine du Berry : "Le feuillage n’est pas en berne, il n’y a pas trop de maladies, ça résiste bien et les fruits sont assez beaux", constate-t-il.

Quatre ans de travail ont permis au Creusois d'obtenir une terre riche en minéraux, en azote, en phosphate, en potassium... Il utilise pour cela de l'engrais vert. La structure du sol favorise ainsi l'apport en eau et en nourriture : une initiative 100% biologique qui pourrait inspirer jardiniers et agriculteurs.
 

 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information