Ce vendredi 25 novembre était marqué par la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. À cette occasion, le commissariat de police de Guéret organisait une formation pour ses agents, car la Creuse ne fait pas exception face à l’augmentation du nombre de violences observées.
La formation avait lieu au commissariat de police de Guéret. Une dizaine de policiers écoutent les intervenants autour d’un sujet sensible, qu’ils ne découvrent pas, mais sur lequel ils peuvent progresser.
Parmi les thèmes abordés, la psychologie. Xavière Desrozier-Verdu, référente "violences intrafamiliales" au commissariat de Guéret, explique : "On n’est pas des psychologues, mais on a besoin de comprendre le phénomène pour mieux recevoir les victimes et mieux orienter nos enquêtes et nos auditions (…). Il y a des mécanismes qui pouvaient nous échapper pour expliquer pourquoi une victime peut hésiter à déposer plainte, ou avoir du mal à passer le cap du commissariat."
Partenariats
Mais d’autres aspects sont aussi pris en compte : "Il y a le côté juridique, comment on qualifie l’infraction. Ensuite, le cadre de l'enquête, quels actes nous menons devant une plainte (…). On rappelle au fonctionnaire que des partenaires existent pour la mise à l’abri d’une victime, ou pour une assistance psychologique."
Comme à l’échelle nationale, le nombre de victimes de violences sexistes ou sexuelles augmente dans le département. Pour Xavière Desrozier-Verdu, ce phénomène s’explique par une communication nouvelle autour de cette problématique majeure : "J’ai du mal à imaginer que depuis 3 ans on se retrouve avec un accroissement des violences. Mais que la communication ait permis à la parole de se libérer… Moi je pense qu’on est dans cette logique-là."