Les francs-maçons de Guéret ont ouvert leur temple le temps d’une visite. Un lieu chargé d’histoire et de symboles, ceux-là mêmes qui suscitent toujours la curiosité et évoquent pour les non-initiés des rituels mystérieux.
La franc-maçonnerie reste mal-connue, et par la même entourée de mystères. Son nom seul suscite la curiosité quand il s’affiche à la une des magazines.
Lors de sa visite à Guéret, le Grand maître du Grand orient de France a ouvert les portes du temple aux journalistes. Un bâtiment cossu mais discret, dont les murs portent encore les stigmates des balles allemandes. A cette époque, les francs-maçons n'avaient plus droit de cité et nombre d'entre eux ont payé cher leur engagement.
Aujourd'hui, cet engagement reste au cœur de la franc-maçonnerie, et depuis près d'un siècle, ce temple est le lieu d'une réflexion sociétale nourrie et dynamique.
Dans ces lieux réservés aux seuls initiés, compas, équerre, pentagramme, crâne, pas un signe maçonnique ne manque. Des symboles et des rituels qui nourrissent les spéculations ou apparaissent tout simplement désuets pour les non-initiés. Ce sont des repères pour les frères, ainsi que se nomment entre eux les francs-maçons.
Aujourd'hui la Creuse compte 250 francs-maçons et une demie douzaine de loges, dont une féminine. La plus ancienne, "Les préjugés vaincus", a été fondée en 1786.
Au sein de ces loges, les membres discutent et partagent leurs points de vue sur le monde et les grandes questions philosophiques. Elles reçoivent régulièrement des demandes d'adhésion. La moyenne d’âge, 65 ans, est à l’image de la démographie du département.