"Touche pas à mon école", disent les parents-d'élèves de la Creuse

Les parents d'élèves de Genouillac, Mainsat et Pontarion, dans la Creuse, mobilisés contre la fermeture annoncée de plusieurs classes en primaire. Depuis lundi, 4 mars 2019, ils occupent "administrativement" les écoles : les élèves sont accueillis et les cours se poursuivent.

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A une semaine de la validation de la nouvelle carte scolaire de la Creuse, les parents d’élèves de Genouillac, Mainsat et Pontarion ont engagé un bras de fer avec l’Inspection académique.

Dans ces trois communes rurales, les parents d’élèves disent non aux suppressions de postes et donc aux fermetures de classes annoncées pour la rentrée de septembre 2019.

Depuis ce mardi matin, 5 mars 2019, l'école de Pontarion est bloquée "administrativement" par les parents : ils sont présents dans les classes mais n’entravent pas le travail des enseignants.  

Pontarion fait partie du même RPI (réseau d’école primaire) que Thauron et Saint-Hilaire, la commune devrait perdre sa classe unique.

Ce que refusent les parents d’élèves qui l’ont réaffirmé lundi 4 mars 2019, lors d’une réunion publique à laquelle participaient des élus de la Creuse.

Selon nos informations, le conseiller départemental Thierry Gaillard s’est engagé auprès des parents à appuyer leur demande d'annulation de fermeture.
Le député LREM Jean-Baptiste Moreau a lui souhaité un moratoire sur les fermetures de classes pour permettre aux élus et aux parents d’élèves "de s'organiser et de plaider leur cause."
Le député de la Creuse va demander au Ministre de l'Education Nationale de "piocher dans les postes de la réserve parlementaire pour doter la Creuse de plus d'enseignants."

 A Mainsat, depuis vingt-quatre heures, les parents d'élèves mènent un blocage "administratif" de l’école

Dans cette commune, une classe sur trois doit être supprimée.

Si les effectifs seront en légère baisse à la rentrée 2019, à cause d’un départ important de CM2 vers le collège, ils devraient dépasser les quarante-cinq élèves à la rentrée 2020, soit plus que les effectifs actuels, affirment les parents d’élèves pour expliquer leur refus de cette fermeture de classe.  

Enfin, à Genouillac, il est prévu qu’une classe sur quatre soit fermée, avec une maternelle unique de vingt-sept élèves sur quatre niveaux.

Le blocage "administratif", commencé hier 4 mars 2019, se poursuit. 
 


 

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