Dans la presse, le net et à la télévision, les hommages et documentaires se succèdent pour se souvenir de Daniel Balavoine, le chanteur, l'homme mais aussi l'enfant du Pays. Il avait de nombreuses attaches dans la région : les Landes et Pyrénées-Atlantiques, bien-sûr, mais aussi à Bordeaux.
Cela fait 30 ans, ce 14 janvier 2016, que Daniel Balavoine disparaissait dans un terrible accident d'hélicoptère avec quatre autres personnes dont Thierry Sabine. C'était pendant la course automobile Paris-Dakar à laquelle il avait déjà participé auparavant. Il était alors en Afrique pour suivre le travail d'aménagement de puits, et améliorer l'accès à l'eau dans des villages reculés (Association Daniel Balavoine, pour un développement agricole et scolaire).
Il était alors au summum de sa carrière. Il avait laissé derrière lui ses années de révoltes, personnelles, politiques, musicales et appréhendait une période plus apaisée. Dès lors, il canalisait cette énergie dans la création musicale qu'on pouvait qualifier de futuriste parfois (avec l'usage de samples, de "captures" de sons insolites) et un investissement humanitaire qui faisait écho à ses amitiés. Coluche, Berger, Gall et Goldman font notamment partie de son cercle, eux aussi touchés par la misère, la faim, d'ici et d'ailleurs.
Ce 14 janvier 2016, les fans et connaissances ont souhaité lui rendre hommage à Biarritz.
L'enfant du pays
Ces jours-ci, c'est toute la région Aquitaine qui semble se revendiquer de l'artiste car si l'on connaît ses origines basco béarnaises, on sait moins qu'il a passé son enfance dans le quartier populaire de la Benauge à Bordeaux de 1953 à 1959.Daniel Balavoine est né à Alençon en 1952, mais a surtout vécu son enfance et adolescence dans le Sud-Ouest.
C'est à Hasparren, au pensionnat de Saint Joseph qu'il a effectué une partie de sa scolarité. Un épisode dont il gardera un souvenir douloureux après la séparation de ses parents. Il fréquentera plus tard le Lycée de Pau.
Le chanteur a été enterré à Biarritz au cimetière Ranquine. Ce pays basque dont son père était originaire et où il retrouvait régulièrement des amis.Pau, c'est 7 ans de ma vie, quand même...
Regardez le reportage de Stéphanie Deschamps et Sandrine Estrade.
Dans la presse, ces jours-ci, on découvre aussi d'autres facettes et d'autres souvenirs sur sa jeunesse. Aussi le journal Sud-Ouest évoque la chanson "Le Chanteur", premier véritable succès de l'artiste en 1978. Il chante "J'me présente je m'appelle Henri... " et plus loin dit qu'il voudrait "faire danser dans les soirées de M. Durand... "Il s'agirait, en fait d'une figure locale bien connue en Béarn : Louis Durand, organisateur de bals et de soirées à l'époque...