Avec un taux d'incidence de 215 cas pour 100 000 habitants au 8 janvier et une hausse de plus de 50% de cas positifs en une semaine, c'est dans les Deux-Sèvres que la circulation du virus est la plus active en région Nouvelle-Aquitaine. Pas encore de couvre-feu à 18h, mais une vigilance maximale.
Si la hausse des taux d’incidence et de positivité est générale en ce début d'année 2021, elle est particulièrement marquée dans les Deux-Sèvres : ce vendredi 8 janvier le département affiche un taux d'incidence de 215 cas pour 100 000 habitants, nettement au-dessus de la moyenne régionale (109.2 cas pour 100 000 habitants au 5 janvier ) et de la moyenne nationale (157.8 cas pour 100 000 à la même date).
Pour expliquer la situation dans son département, le directeur de l'ARS des Deux-Sèvres Laurent Flament avance deux pistes : "Le département avait une circulation virale un peu plus importante que les autres pendant les vacances d'hiver, ce qui a fourni un terreau plus favorable au virus. Et on a pu constater qu'il y avait eu des réunions familiales un peu plus importantes que d'habitude, sans protection, qui ont amené des cas positifs autour d'un premier cas positif lors du repas."
De plus en plus de voyants oranges
Malgré ce taux d'incidence supérieur à 200 pour 100 000, le département des Deux-Sèvres ne fait pour l'instant pas partie de la nouvelle liste des départements soumis à un couvre-feu avancé à 18h.
"La bascule d'un département en couvre-feu fait l'objet de plusieurs indicateurs : le taux d'incidence, l'évolution de la circulation virale, et la situation hospitalière du département. On commence à cumuler de plus en plus de voyants oranges." explique Laurent Flament.