Décidément, la vente aux enchères des actifs de Mia Electric à Cerizay, dans les Deux-Sèvres, n'en finit pas d'étonner. L'acheteur souhaite rester inconnu et il en a le droit. Mais l'anonymat est propice à toutes les rumeurs et le personnel politique régional s'en mêle.
On se souvient que la première vente aux enchères des actifs de Mia Electric avait été annulée par la justice. En effet, de sérieux doutes courraient sur la légalité de cette vente, car la justice pensait que l'ancienne PDG de Mia, Michele Boos, avait utilisé un homme de paille via la SCI Les Roseaux pour acquérir la chaîne de fabrication et les brevets.Et voilà que le nom de l'ancienne PDG de Mia Electric ressurgit à l'occasion de la seconde vente aux enchères qui a vu un acquéreur acheter l'outil de fabrication de la Mia pour la somme de 800 000 euros. L'acheteur a voulu rester anonyme mais il est fort probable qu'il s'agisse de la société Cenntro Motors, basée à Lyon. Et d'autres rumeurs font état d'une implication de Michele Boos...
Bref, cette situation déplaît fortement aux responsables politiques de la région qui souhaitent plus de transparence, comme le montre ce reportage de Fred Cartaud, Cédric Cottaz et Bénédicte Biraud.
Reportage de Fred Cartaud, Cédric Cottaz et Bénédicte Biraud