Depuis trois ans, François Libner suit les cours de Pierre-Yves Duchesne, un grand nom du coaching vocal. Des répétitions éprouvantes face à un coach intraitable mais une étape obligatoire si le PDG veut réaliser son rêve : chanter à l'Olympia. Suite du portrait de ce patron au parcours insolite.
La passion de François Libner, PDG du groupe Libner, pour le chant n'est pas nouvelle. Il a toujours aimé pousser la chansonnette mais ce n'est que lors de son 50e anniversaire qu'il décide de se donner les moyens d'aller au bout de son rêve : chanter à l'Olympia.
Depuis trois ans, le chef d'entreprise suit les cours de Pierre-Yves Duchesne, coach vocal de Lara Fabian et d'Amir, à Paris. François Libner doit sa rencontre avec ce célèbre coach à son épouse, Émilia.
Pendant plusieurs semaines, elle a écrit des lettres à la secrétaire de Pierre-Yves Duschesne. Elle voulait qu'il donne des cours de chant à son mari. Touché par la missive, le coach accepte de rencontrer le PDG :
J'ai entendu le beau matériau et je me suis dit qu'on pouvait en faire quelque chose. J'ai été honnête avec lui : je lui ai dit qu'en six mois, on pouvait enlever tous ses tics, qu'après une année, on pouvait apprendre une technique et que quelques mois après, on pouvait faire une jolie scène.
Des répétitions éprouvantes
Les séances avec le coach vocal ne sont pas de tout repos. Chaque semaine, François Libner les attend avec impatience mais les redoute aussi. "Il est assez dur comme professeur, il ne fait jamais de compliments", confie l'élève, qui doit travailler sa technique mais aussi la transmission des émotions. Pierre-Yves Duchesne le pousse souvent dans ses retranchements.Malgré les critiques, le courant passe bien entre les deux hommes. François Libner et Pierre-Yves Duchesne sont des professionnels, chacun dans leur domaine. Leurs talents sont complémentaires et ils vont les mettre au service de l'art et du business.Je ne le malmène pas, je vais chercher chez lui des choses qui ont été refoulées pendant pas mal de temps. François est un chef d'entreprise, un père de famille nombreuse, c'est quelqu'un qui a été obligé de se barricader pendant des années derrière quelque chose d'obligatoire. Quand il est venu me trouver, il y a trois ans, et qu'il m'a dit qu'il voulait apprendre à chanter, je lui ai dit que s'il était un artiste, il allait devoir accepter qu'on ouvre des portes. Il m'a répondu "allez vas-y".
► L'histoire aurait pu s'arrêter là... Mais vous verrez, demain jeudi 19 avril, dans l’épisode n°3 du portrait de ce patron que cela n'a pas été le cas.