La date de son concert sur la scène de l'Olympia approche pour François Libner. Avant le jour J, il peaufine sa voix et les accords avec un pianiste professionnel. Troisième épisode du portrait de ce chef d'entreprise niortais chanteur.
Pour préparer au mieux son concert à l'Olympia, François Libner s'est entouré de professionnels. Depuis trois ans, le chef d'entreprise suit les cours de Pierre-Yves Duchesne, célèbre coach vocal et fondateur de l'Académie internationale de comédie musicale (AICOM).
Créée il y a quinze ans, il s'agit de la première école de comédie musicale en France. Chaque année, près de 250 jeunes artistes sont formés au chant, à la danse et au théâtre. La plupart d'entre eux joue également dans des comédies musicales parisiennes.
Ce milieu 100% artistique plaît à François Libner qui décide de pousser sa passion jusqu'au bout : il achète 34% des parts de l'école et devient associé. "Je considère l'AICOM comme une start-up donc je me suis dit que j'allais aller plus loin dans ma passion en m'associant à Pierre-Yves Duchesne dans cette aventure", précise le PDG du groupe Libner, une entreprise familiale qui fabrique des kits de carrosserie pour les transporteurs routiers du monde entier.
"Une très belle première partie"
Dans cette école musicale, les hommes d'affaires qui passent n'ont rien à voir avec le secteur des transports. Ici, on croise des producteurs de comédies musicales, comme Xavier Garnaud, le PDG de Youprod. Ce dernier a plus de vingt ans de métier derrière lui et a produit des spectacles sur toutes les scènes parisiennes.
Après avoir regardé des vidéos de l'apprenti chanteur, Xavier Garnaud lui propose de réaliser son rêve : faire la première partie du concert de Frankly Sinatra, le nouveau Sinatra américain, le 23 avril à l'Olympia. "L'Olympia est une scène mythique donc il ne fallait pas se fourvoyer mais il fait l'affaire. Je pense que ce sera une très belle première partie", affirme le producteur.
En attendant la date de son concert, François Libner répète près de Poitiers avec David Henry, un pianiste professionnel qui l'accompagnera sur scène. Ils se sont rencontrés par hasard en novembre 2017 lors d'une convention de transporteurs.
Ensemble, ils ont décidé de travailler sur cinq chansons : des adaptations en français de standards américains. À l’approche du spectacle, le stress est intense, mais une chose est sûre, selon David Henry, François Libner n’est pas "un usurpateur".
Il a une vraie faculté d'engagement. Il a ça dans le sang, assure le pianiste.
Avant le grand soir, le 23 avril prochain, les deux artistes doivent encore beaucoup travailler. Le chef d'entreprise met toutes ses tripes dans ce projet et une chose est sûre : il aura réalisé son rêve mais ne s'arrêtera pas à cette seule date de concert.
► Notre équipe assistera à son concert le 23 avril à l'Olympia et vous fera vivre ce dernier épisode du portrait de ce patron crooner.