Dans un communiqué publié ce lundi 31 octobre, le porteur de ce projet de seize retenues d'eau dans le département condamne le "déchaînement de haine et de violence" des anti-bassines qui ont manifesté tout le week-end à Sainte-Soline (Deux-Sèvres).
Ce week-end de manifestation à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), et les heurts qui en ont découlé entre anti-bassines et forces de l'ordre, continuent de susciter un flot de réactions de tous bords.
Après les déclarations de Gérald Darmanin qualifiant les manifestants d'éco-terroristes, ce qui a fait bondir les élus EELV présents dans le cortège, c'est au tour de la Coop de l'eau d'apporter son point de vue.
Sans surprise, l'organisme qui porte le projet de ces seize retenues de substitution de l'irrigation dans les Deux-Sèvres condamne, par la voix de son président Thierry Boudaud, "des actes de violence et de vandalisme".
"Les organisateurs avaient annoncé un rassemblement pacifique, mais on se doutait bien qu’il n’en serait rien. Beaucoup étaient venus pour en découdre, affronter les forces de l’ordre et casser. Des dégradations ont été commises et une soixantaine de gendarmes ont été blessés, c’est inadmissible (...). Aucune cause, aussi grande soit-elle, ne peut justifier un tel déchaînement de haine et de violence. Cela n’apporte rien au débat sur la gestion de l’eau et les enjeux du réchauffement climatique."
Pour autant, Thierry Boudaud, affirme vouloir "poursuivre le dialogue de manière constructive".
Une désobéissance violente ne doit pas se substituer à l’exercice de démocratie participative exemplaire qu’est le protocole d’accord. Ce projet est utile pour le territoire car il défend un modèle d’agriculture familiale reposant sur la polyculture et l’élevage.
Thierry Boudaud, président de la Coop de l'eau