Manque de moyens, dégradation des soins, à l'hôpital de Niort, la psychiatrie est à bout de souffle. Les salariés sont en grève depuis 150 jours. Des négociations doivent reprendre.

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Une grève de 150 jours au centre hospitalier de Niort, dont 130 marqués par l'occupation du parvis de l'hôpital, le conflit n'est toujours pas totalement résolu, même si de nouvelles négociations doivent se tenir.

Le conflit a débuté l'année dernière, à la fin de l'été, au sein du pôle de psychiatrie, avant de s'étendre, ensuite, à d'autres services. 

Dans le journal de 12h, jeudi 17 janvier, Sandrine Fournier, secrétaire générale de la CGT du centre hospitalier de Niort, a répondu en direct aux questions d'Elodie Gérard : L'urgence : des postes en plus
Manifestations, banderoles, distributions de tracts, les grévistes ont été très actifs. Haut et fort, ils déplorent des conditions de travail qui, selon eux, se dégradent et des patients qui, de leur avis, ne sont plus correctement pris en charge.  

Le département des Deux-Sèvres est le plus sinistré en terme de nombre de médecins (G. Chiche)

En cinq mois de conflit, le mouvement n'a toujours pas été entièrement résolu.

Le front syndical, uni au départ, s'est  fissuré. La CGT seule, continue de mener aujourd'hui la fronde. 

Mardi à l'Assemblée, le député LREM de la circonscription, Guillaume Chiche, a interpelé la secrétaire d'Etat en charge du dossier. 

"Le département des Deux-Sèvres est le plus sinistré en terme de nombre de médecins", a-t-il notamment indiqué. "Les psychiatres ne font pas exception à cette règle. Il y a urgence, compte tenu de l’insuffisance des moyens humains et matériels dont dispose la structure."

L'urgence pour la CGT, ce sont des postes en plus. Elle en demande 50, dont la moitié pour le seul service de psychiatrie. 

L'enveloppe de 91 000 euros allouée en urgence permettra d'en créer à peine deux. 

Quant aux 760 000 euros degelés par le ministère à la fin de l'année dernière, ils ont servi à combler le déficit de l'hopital. 

Récit de Florent Loiseau.
Intervenante : Natacha Chollet, infirmière en psychiatrie, le 20 septembre 2018.
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