Les grévistes qui campaient devant l'hôpital de Niort depuis le 11 septembre, ont démonté leur village revendicatif mais ils continuent leur combat. Ils demandent plus de moyens humains.
Ils lèvent le camp mais ne déposent pas les armes. Tout juste concèdent-ils "une petite trève", avant "d'autres actions ailleurs".
Ce mercredi, les personnels en grève depuis 93 jours ont démonté le village revendicatif installé devant l'entrée de l'établissement depuis septembre ; mais ils ont voté la poursuite du mouvement en assemblée générale.
Le syndicat CGT qui mène la fronde l'affirme haut et fort : la grève continue car les revendications pour obtenir plus de moyens humains ne sont pas entendues par la direction de l'établissement (lire notre encadré ci-dessous).
"On réclame toujours cinquante postes pour améliorer les conditions de travail et la prise en charge des patients" explique Sandrine Fournier, déléguée syndicale CGT au sein de l'hôpital de Niort.
Mouvement qui perdure donc avec une journée d'action prévue demain jeudi 22 novembre. Les grévistes appellent la population à les rejoindre.
La direction de l'hôpital prend acte
Par la voie d'un communiqué, la direction du Centre hospitalier de Niort dit prendre acte de la décision de la CGT et affirme que 1,75 poste (ETP) infirmier a été créé dans le cadre des ambulances spéciales en psychiatrie.L'objectif est de "conserver l’emploi à l’hôpital et de favoriser l’attractivité de l’établissement" explique le communiqué.
La direction rappelle par ailleurs que deux protocoles d’accord ont été signés et adoptés par le Comité technique d'établissement.
La CGT n'a pas signé ces protocoles.