Réserves de substitution du bassin de la Sèvre niortaise : l’association DSNE rassurée à l’approche des travaux

L’association de protection de la nature DSNE avait fait part de ses inquiétudes au préfet à l’approche du lancement des travaux des réserves de substitutions du bassin de la Sèvre niortaise. Les engagements de transition écologique peinaient à se concrétiser selon l'association.

Les premiers coups de tractopelle sont imminents. Les travaux des retenues d’eau sur le bassin de la Sèvre niortaise, devenues un conflit emblématique entre agriculteurs et écologistes sur l’usage de l’eau, devraient être lancés mi-septembre à Mauzé-sur-le-Mignon.

Ce mardi 24 août 2021, le préfet des Deux-Sèvres, Emmanuel Aubry, a réuni les acteurs du projet, et assuré que l’aspect environnemental sera respecté avant le lancement des travaux. De quoi rassurer l’association Deux-Sèvres Nature Environnement (DSNE), qui avait tiré la sonnette d’alarme en juillet.

“C’est reparti sur de bonnes bases”

Fin 2020, la DSNE avait mis en place un comité de suivi du protocole de construction des retenues de substitution. Voyant le lancement des travaux approcher, l'association s'inquiétait d'un "retard" du volet environnemental du dossier.

“Il nous semblait urgent de solliciter le préfet, il y a eu un petit cou de mou”, précise Yanik Maufras, président de Deux-Sèvres nature environnement, présent lors de la réunion à la préfecture.

Une réunion qui semble avoir soulagé le président. “C’est reparti sur de bonnes bases”, se réjouit-il.

On a constaté la mise en place de nouveaux moyens pour travailler sur ce dossier. Les agriculteurs savent qu'ils ont des engagements environnementaux à respecter. Il y a une prise de conscience et une forte accélération.

Yanik Maufras, président de Deux-Sèvres nature environnement

Un observatoire mis en place avant les travaux

Parmi les outils du volet environnemental, un Observatoire des pratiques agricoles et des actions en faveur de la biodiversité est en cours de création. Le but : suivre l’évolution des installations agricoles, la baisse des traitements phytosanitaires, et la mise en place des 30 kilomètres de haies bocagères.

Cet observatoire permettra au grand public d’avoir accès à “un tableau de bord pour montrer l’impact et la réalisation, ou non, des engagements pris par tous les acteurs”, précise Yanik Maufras. Avant de poursuivre : “Il y a de la bonne volonté de la part des agriculteurs. Je pense que tous les acteurs ont bien compris l’importance de cette transition agricole.”

Par ailleurs, un comité scientifique et technique, réunissant des techniciens de la pêche et de la chasse, des scientifiques, et autres associations, va être saisi pour examiner les engagements signés par les irrigants.

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