C'est un nouvel épisode dans la guerre qui oppose les pro et les anti-bassines sur le bassin de la Sèvre Niortaise.
La bataille de l'eau se poursuit sur le bassin de la Sèvre Niortaise où la constrution de 16 réserves de subsitution pour l'irrigation a été validée par autorisation préfectorale. Les associations d'opposants annoncent avoir fait appel du jugement rendu en mai dernier par le tribunal administratif de Poitiers. Le dossier est donc désormais entre les mains des juges de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Pour mémoire, le 27 mai, la juridiction poitevine avait demandé à la ccopérative de l'eau de revoir sa copie pour neuf des seize bassines envisagées dans les Deux-Sèvres, la Charente-Maritime et la Vienne, les déclarant non conformes au motif que "pour la quasi-totalité des réserves, le volume autorisé (aurait été) largement supérieur à ce qui a été consommé ces dix dernières années". En clair, le projet était sur-dimensionné mais pas enterré pour autant, les travaux de construction pouvant légalement commencer pour les sept autres réserves du projet.
Or, les associations d'opposants estiment que l'impact écologique n'est pas suffisament pris en compte. Elles dénoncent également des prélèvements "supérieurs aux consommations passées, pérennisant des pratiques globalement néfastes à l'environnement."
Cette nouvelle action en justice n'est pas vraiment une surprise. Lorsque le tribunal administratif de Poitiers avait rendu son jugement en mai dernier, le collectif "Bassines non merci" avait prévenu : "Nous continuerons d’activer tous les leviers pour empêcher, par tous les moyens légaux et la désobéissance civile, la construction de ces bassines, symbole de l’accaparement de l’eau bien commun, par et pour les intérêts privés."