Les éleveurs d'orylag répliquent un mois après le dépôt de plainte pour maltraitance de lapins par l'association L214. La coopérative des producteurs de Charente-Maritime et Deux-Sèvres affirme que les producteurs respectent le bien être des animaux.
La coopérative de producteurs de lapins orylag contre-attaque plus d'un mois après les accusations portées par l'association L214. Les onze producteurs installés en Charente-Maritime et dans les Deux-Sèvres organisaient aujourd'hui une conférence de presse pour expliquer que leurs élevages respectent les règles.
Le 19 décembre dernier, l'association L214 avait lancé un pavé dans la mare en dénonçant la maltraitance des lapins exploités pour leur fourrure, voir le reportage du 19-12-2018 ici.
Le président de la coopérative, Jean Boutteaud, installé à Vandré en Charente-Maritime élève 350 mères lapins orylag. Il explique que chez lui comme dans les autres élevages de la coopérative, des contrôles sont régulièrement effectués par l'inspection des services vétérinaires.
En décembre dernier, L214, l'association qui milite pour le bien-être animal, avait publié des images chocs dans trois élevages de lapins Orylag en Charente-Maritime et dans les Deux-Sèvres. L'association L214 avait porté plainte pour mauvais traitements. Pour voir leur enquête, vous pouvez cliquer ici.
Vers une plainte pour diffamation
Dans une vidéo de 9 minutes, on pouvait voir des lapins entassés dans des cages en métal, sans possibilité de voir la lumière du jour. Certains apparaissaient malades ou blessés. La vidéo montrait aussi des animaux suspendus, puis abattus à la chaîne.Quelques jours plus tard, le parquet de La Rochelle confirmait qu'une enquête nationale allait être menée par la gendarmerie nationale pour déterminer si il y avait ou non des infractions dans les élevages de lapins orylag.
Aujourd'hui la coopérative de producteurs de lapins orylag a réitéré son intention de porter plainte pour diffamation contre L214.
Les éleveurs produisent environ 60 000 lapins orylag chaque année.
Regardez ce reportage d'Eric Vallet, Pierre Lahaye et Maud Coudrin :