C'est bientôt la fin d'une histoire mouvementée entre la Région et Heuliez dans les Deux-Sèvres... La collectivité (à l'époque gouvernée par Ségolène Royal) a beaucoup investi dans cette entreprise. Alain Rousset, actuel président, ne souhaite pas rester au capital.
Ce soutien avait notamment la forme d'avances remboursables. Les sommes investies ont vocation à être rendues dans leur intégralité. Et la région était par ailleurs propriétaire des murs.
Encore des "billes" à vendre
Cet été, la collectivité a donc vendu les trois-quarts des bâtiments à un investisseur belge pour un montant de 3 millions et demi d'euros).En ce qui concerne les moyens de production, la région dispose encore des presses d'emboutissages, trois lignes plus précisément. Cet équipement, promis à la vente lui aussi, intéresse déjà quelques repreneurs. 17 opérateurs y fabriquent, en sous-traitance de second rang, des éléments pour l'industrie automobile (Peugeot, Renault, Mercédès).
Une industrie en état de marche
En octobre 2013, avec la création de la société économie mixte Fabrique régionale du Bocage, l'objectif de Ségolène Royal est de maintenir le site industriel en état de fonctionner. Un objectif atteint, avec un total de 200 emplois, aujourd'hui répartis au sein de diverses structures économiques.Ainsi, la fabrique régionale du Bocage assure toujours l'emboutissage du métal, grâce aux presses encore propriété régionale.
Sa filiale Cartol, spécialisée dans la peinture, la cataphorèse et le ferrage de pièces métalliques, emploie 80 salariés. Son chiffre d'affaire a triplé en 3 ans. Elle vient d'être reprise par 6 de ses cadres.
La société Noun'electric continue de fabriquer et commercialiser la NoSmoke.
Enfin, HAS, filiale d'Eurocopter, produit des pièces détachées pour hélicoptères.