La race parthenaise a failli disparaître dans les années 70. L'obstination d'une poignée d'éleveurs a permis de la sauver. Auparavant laitière, elle est aujourd’hui avec son Label rouge dans le créneau haut de gamme de la boucherie.
Robe marron clair et mufle noire : la Parthenaise est facilement reconnaissable. Cette vache emblématique des Deux-Sèvres était à l’honneur ce vendredi 2 mars au Salon de l’Agriculture lors d’un concours de beauté.
Photo de famille pour la #parthenaise au SIA 2018 @DeuxSevres @Chambagri79 pic.twitter.com/lvmo6hAhKm
— 79 le Département (@DeuxSevres) 2 mars 2018
La race a bien failli disparaître il y a 40 ans. Pourtant, à la fin du XIXe siècle, elle était la troisième du pays, avec plus d’un million de têtes en 1892, soit 10% du cheptel national.
Mais l’utilisation d’autres vaches laitières spécialisées, plus productives, et l’arrêt progressif de la traction animale ont conduit à une importante baisse des effectifs.
L’obstination d’une poignée d’éleveurs passionnés, et le tournant vers une vocation bouchère dans les années 80, ont permis de sauver la Parthenaise. La race compte 40 000 vaches au plan national aujourd’hui, loin derrière le million de bêtes de la Limousine.
En 2006, la Parthenaise a obtenu le label rouge, seul signe officiel attestant d’une qualité gustative supérieure. Cela place la Parthenaise dans le créneau haut de gamme de la boucherie.
Marie-Noëlle Missud et Thomas Chapuzot sont au salon de l'agriculture :