Le malaise dans les services d'urgence existe depuis longtemps, mais la crise survenue ces jours-ci est sans précédent. L'arrivée de l'été pourrait être problématique dans de nombreuses stations balnéaires si ce mouvement de grève se poursuit voire s'intensifie.
Malgré l’enveloppe de 70 millions débloquée par la ministre de la santé Agnès Buzyn, la colère des personnels des services d’urgences se propage, partout en France les mouvements de grève s’installent pour dénoncer une grande précarisation d’une médecine confrontée à un manque récurrent de moyens et d’effectifs.
Pourquoi l’organisation française des urgences est-elle aujourd’hui à bout de souffle, comment en est-on arrivé là, que faut-il faire pour répondre à ce malaise ?
Au-delà des mesures d’urgences annoncées par le gouvernement comment résoudre durablement cette crise ?
Les réformes de fond comme la fin du numérus clausus ne produiront leurs effets que dans 10 ans, en attendant comment remettre des médecins dans des services et des territoires en déficits ?
Louis Roussel recevra quatre invités :
- Samuel Pratmarty, directeur de l’offre de soins ARS Nouvelle Aquitaine.
- Nancy Tardres, infirmière service des urgences de Bordeaux
- Jean-François Cibien, médecin urgentiste à Agen, Vice-président SAMU urgences de France.
- Philippe Dabadie, médecin, ancien chef des services d’urgence CHU de Bordeaux.