La grippe espagnole de 1919 a tué en une année 50 millions de personnes soit un nombre supérieur aux tués militaires et civils des deux guerres mondiales. La grippe de Hong Kong de 1968 a fait un million de morts dans le monde. Disputandum revient sur ces deux pandémies.
L’apparition depuis janvier du coronavirus bouleverse nos vies.
Que peut-il changer à plus long terme ?
Nous avons une impression d’inédit mais ce n’est pourtant pas la première pandémie mondiale que nous subissons.
Survenue à la fin de la première guerre mondiale, la grippe espagnole avait tué entre 50 et 100 millions de personnes. Et déjà les gens avaient recours aux masques, évitaient de se toucher. Cette pandémie-là avait duré 2 ans et s’était déroulée en 3 vagues.
Plus récemment, nos médecins ont eu à affronter les grippes asiatiques de 1957 et de Hong-Kong en 1968.
Nos sociétés ont oublié que les progrès de la médecine ne les épargnaient pas pour autant de catastrophe sanitaire.
Comment ça commence ? À quelle vitesse cela se propage ? Comment en parle-t-on à l’époque ? Qu’est-ce-que ça change ? Qui est touché ? Et surtout, comment ça s’arrête ?
Nous tenterons avec nos invités de répondre à ces questions, et de voir si des comparaisons avec la pandémie actuelles sont pertinentes.
Disputandum vous propose de regarder l’histoire récente pour mieux comprendre ce que nous vivons.
Pour en parler, Marie-Ange Cristofari reçoit autour de la table ou à distance :
- Laura Spinney, journaliste scientifique, auteure de "La Grande Tueuse", ouvrage consacré à la grippe espagnole
- Laurent Filleul, responsable de la cellule régionale de Santé publique France en Nouvelle-Aquitaine
- Le docteur Charles Couty, médecin ayant "vécu" la grippe de Hong Kong.
Diffusion mercredi 18 novembre à 21h00 sur .NoA