"Je n'arrêterais jamais de faire des bisous à mon papa et à ma maman ! Celui du soir, c'est le plus important sinon je n'arrive pas à m'endormir" s'exclame la petite Manon. Dans son cercle familial, les baisers, les bécots et autres poutous n'ont jamais cessé. "C'est très important, nous n'avons pas changé notre façon de faire avec les enfants" explique sa maman qui admet toutefois avoir modifié sa manière de saluer "les amis et les grands-parents".
Le bisou, un geste automatique
Certains avouent avoir du mal à se passer de la petite bise, un geste "tellement automatique" d'après une passante croisée au hasard de notre reportage. "On a été longtemps confinés, éloignés de tout... alors quand on revoit nos proches, on n'y pense plus et hop, on s'embrasse". "Quand j'ai revu mes petits-enfants après deux mois et demi passés loin d'eux, j'avoue les avoir embrassés" confesse une autre dame.La peur du virus rôde toujours
"Je n'embrasse pas mes proches, ça me fait peur" admet un retraité qui avoue tout de même continuer de déposer des baisers sur les lèvres de sa femme. Ne pas embrasser ses collègues de travail passe encore... Mais se restreindre avec sa famille "c'est très compliqué, il y a un manque terrible" confie une touriste.Comment se saluer sans s'embrasser ?
Mais alors, comment se saluer sans se faire la bise ? Pour Francis, commerçant, "tout passe par le regard". "Le sourire des yeux, c'est un grand bonjour" explique-t-il en joignant le geste à la parole. Certains optent pour des coups de coudes ou pour des baisers envoyés avec les mains. D'autres, plus imaginatifs mettent au point des chorégraphies. Bref, il y a mille et une façon de se dire bonjour.
La journée internationale du bisou !