Bergerac : la coexistence heureuse des légumes, des bières, des motos et des Tiny Houses dans l'ancienne base militaire

La ville a longtemps regretté la disparition de l'ESCAT et de ses 124 employés. 6 ans plus tard, la base militaire reprend vie sous forme de pépinière d'entreprise, et depuis elle cultive la diversité avec bonheur

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Juillet 2014, mois sombre pour la ville de Bergerac. Annoncée depuis 2008, la fermeture de l'Établissement Spécialisé du Commissariat de l’Armée de Terre ferme est prononcée. La base approvisionnait en paquetages de vêtements et mobiliers différentes unités de l’armée.

La ville perd 124 salariés, 113 civils et 11 militaires, touche quelques subsides en compensation et se retrouve surtout avec une friche industrielle de 21 hectares en bordure de Dordogne, sur laquelle sont implantés 55 600 m² de surface bâtie et 40 000 m² de stockage. Encombrant, mais bon marché, le site a été racheté par la ville pour 480 000 €uros. Une affaire.
La nature ayant horreur du vide, il convenait d'occuper les lieux. L'an dernier c'est une légumerie portée par la Communauté d'Agglomération Bergeracoise qui a investi la place pour desservir les cantines scolaires environnantes en légumes bio ou locaux. Objectif, traiter 360 tonnes de légumes locaux chaque année. Les lieux doivent aussi accueillir la future cuisine centrale de la ville. En avril dernier, pendant le confinement, un drive bio, la cagette du bord de l'eau, y a même vu le jour.

En septembre, la CAB réalise une bonne affaire : elle échange les 20 000 m2 du bâtiment 3 de l'Escat avec la coopérative La Périgourdine. En contrepartie cette dernière lui cède l'ex-manufacture des tabacs boulevard Santraille. Les deux bâtiments sont estimés au même prix, un peu moins d'un million d'€uros. La CAB a des projets immobiliers prometteurs sur ce site idéalement situé derrière la gare.

Et il reste encore de la place. C'est d'elle dont profitent actuellement 7 jeunes entreprises de tous poils. Parmi ces nouveaux arrivants, Emmanuel Marseille, représentant type de cette nouvelle génération de brasseurs passionnés, fondateur de la brasserie artisanale La Nòvé . Son voisin, plus fort en degré, c'est le distillateur du gin périgourdin (si, si !) Erika. À côté, on retrouve l’Atelier des maraîchers, une conserverie qui valorise les surplus des agriculteurs locaux
Les lieux ne sont pas réservés à l'agro-alimentaire, car dans les environs le constructeur de mini-maisons Tiny Panch House fabrique et commercialise ses mini-maisons made in Périgord. Habitat mobile, respectueux de l'environnement et très en vogue actuellement.

Sur les routes mais largement plus sportif, le préparateur moto et quad SMX Parts a lui aussi trouvé un lieu d'accueil idéal dans l'ancien casernement. Une entreprise qui sera sans doute très intéressée par le projet de l'Association des chevaliers de l'Arbre à Cames qui se propose de lancer toujours à l'Escat le Grand Prix Auto-Moto Rétro de Bergerac en septembre 2021 (voir ci-dessous)
 


 

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